Mur des Lamentations Kotel

Juifs et Chrétiens : Connaissance mutuelle & Enjeux d’une réflexion commune pour notre société

Le Métropolite Emmanuel, de France
Collège des Bernardins (Paris), 18 janvier 2015

Monsieur le Grand Rabbin de France, Monsieur Haïm Korsia,
Monsieur le Pasteur François Clavairoly,
Excellence, cher Monseigneur Jérôme Beau,
Monsieur le Président du B’nai B’rith France, Monsieur Serge Dahan,
Mesdames et Messieurs,
Chers amis,

De Shavouot à Pentecôte

La fête de Pessah (Pâque juive) témoigne de la libération physique des fils d'Israel, la fête de Shavouot (Pentecôte) célèbre la libération spirituelle du peuple par le don de la Torah  au Sinaï (Matân Torah)  50 jour après. Y aurait-il des liens entre Shavouot et la Pentecôte chrétienne, entre le don de la Torah et le don du saint Esprit ? Une amorce de réponse est proposé par le recours à  la tradition de l'Église.

L’Eglise orthodoxe et le judaïsme

Dans le programme de cette journée d’étude l’intitulé de ma contribution est : « Orthodoxie et tradition juive ». Vous voyez tout de suite l’ambiguïté de ce titre. De quelle « orthodoxie » parle t-on ? C’est la raison pour laquelle je préfère parler d’ « Eglise orthodoxe ».

Dans une première partie, je vais essayer de vous brosser un tableau, le plus fidèle possible, de ce que vit l’Eglise orthodoxe dans le dialogue judéo-chrétien. 

Reconnaitre le Christ dans son peuple

Document final de la table ronde socio-religieuse chrétienne des ministres sacrés et des militants de la culture orthodoxe de Grèce, Géorgie, Italie, Russie et Ukraine

Au long de nombreux siècles Juifs et chrétiens sont liés et divisés par leur relation au Christ. L’apôtre Pierre dit : « Le Dieu d’Abraham, Isaac et Jacob, le Dieu de nos pères, a glorifié Son Fils Jésus que vous avez livré et rejeté en face de Pilate, alors qu’il proposait de le relâcher (Actes 3, 13).

Orthodoxie et Judaïsme

Conférence AJCF – Troyes Janvier 2007

 L'Histoire entre l'orthodoxie et le judaïsme devrait en rigueur de fait commencer après le schisme de 1054. Cependant nous considérons que tous les chrétiens vivant en Orient jusqu’au schisme, sont nos précurseurs. Nous reprenons à notre compte cette tradition, elle est la nôtre, et nous y sommes, attachés fidèlement. C’est pourquoi tout ce qui a été dit particulièrement par les Pères Grecs fait partie de notre patrimoine.