Léon Zander Le 11 février 1952
Cher Monsieur Fleg,
Je vous suis très reconnaissant pour l’envoi de votre ouvrage capital. Cela m’a été une très grande joie de le recevoir et cela me sera une joie encore plus grande de le lire. Jusqu’à présent je n’ai pu que le feuilleter, mais la richesse de son contenu se voit au premier regard. Je me demande si votre livre ne pourrait devenir le point de départ d’un dialogue religieux entre chrétiens et juifs. Vous savez que ce thème m’inquiète mais jusqu’à présent je ne vois rien qui aurait pu annoncer un pareil dialogue. Peut-être faudrait-il faire une autre anthologie : de ce que les juifs voient de positif dans le christianisme et de ce que les chrétiens voient de positif dans le judaïsme. Mais que cette tâche est difficile ! Veuillez agréer, cher Monsieur, l’expression de mes sentiments respectueux et amicaux.
Léon Zander